Poèmes
Mes promenades
Souvent je me promène le long de la Rigole,
Mon temps est sans limite dans ce si beau chemin,
Des goujons très furtifs dans cette eau qui frissonne,
Comme moi semblent heureux, là je me sens si bien.
J’écoute le pinson aussi le rossignol,
Qui gazouillent cachés dans les arbres feuillus,
Tout là-haut le planeur imite le condor,
Derrière le grand chêne le voilà disparu.
Je ne me lasse pas de contempler cette eau,
Qui glisse lentement sur un fond apparent,
Lumineuse, éclairée par le soleil là-haut,
Je pense aux constructeurs tout en la regardant.
Oui, Rigole tu traces le labeur des anciens,
Qui pendant des années ont dessiné, pioché,
Le cordon de leurs bras de leurs mains,
Nous nous en souvenons pour les en remercier.
Elle va sinueuse tout au bas des collines,
Moi, je me dois de rebrousser chemin,
Je laisse là ce flot qui coule sans limite,
Pour maintenant rejoindre mon habitat, serein.
Jean-Justin REY - Revel (31)