Modes de garde : mode d'emploi
?A l’approche d’un heureux événement les questions se bousculent dans la tête des futurs parents ! Le choix du mode de garde en fait partie et soulève de nombreuses interrogations. Solution familiale ou recours aux professionnels, il n’y a pas une mais bien des solutions. Pour être certain de faire le bon choix, mieux vaut avoir en tête certains critères déterminants : sa situation géographique, ses besoins, ses moyens, et tout simplement ses envies. A la clé : une vie quotidienne harmonieuse tenant compte des besoins de l’enfant et de ceux des parents.
|
Budget – Souhaits – Offre disponible sur le territoire. Voilà le triptyque qui préside au choix du mode de garde de son enfant. Contrairement aux idées reçues, ce sujet est au cœur des préoccupations tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Crédit photo : fotolia©herreneck |
Concilier vie professionnelle et vie familiale : un choix avant tout féminin ?
Il est révolu le temps où la mère était toute dévouée à l’éducation de ses chères têtes blondes : aujourd’hui six femmes sur dix ayant des enfants de moins de 6 ans travaillent.(1) Impératif budgétaire, épanouissement personnel, choix de vie, les femmes représentent près de la moitié de la population active (2) en France. Même si 30% d’entre elles ont opté pour un temps partiel et que 12% ont fait le choix d’un congé parental (3), les femmes restent au cœur de la question du mode de garde. A ce jour, les hommes semblent en effet encore peu enclins à profiter des nouvelles solutions qui s’offrent à eux, pour preuve, seuls 3,7% des pères français étaient en congé parental fin 2009 (4). Quant aux « papas au foyer », ils ne seraient que 1,4% au plan européen contre 14,2 % des femmes. En la matière, on montre souvent l’Europe du Nord en exemple, certains chiffres sont effectivement significatifs : au Danemark, le nombre de pères ayant pris un congé paternité entre 2003 et 2005 a progressé de 13% à 60% (5), alors qu’en Suède 17 % d’entre eux, en moyenne, ont recours au congé parental (6). A l’heure où l’on aborde, en France, la question d’un congé paternité obligatoire, on mesure le chemin à parcourir avant que le « changement de mentalités » tant annoncé n’intervienne. Pour autant, les mentalités ne sont pas les seules en cause, il est souvent question des répercussions financières que ces choix impliquent. En attendant de trouver ce nouvel équilibre, la question du mode de garde reste entière.
Les données-clés
Parmi les modes de garde à disposition, le choix du recours à la famille, aux voisins ou aux amis est très significatif (21%). Cependant, 61% des parents actifs doivent avoir recours aux modes de garde rémunérés. Parmi eux, les deux tiers optent pour un service individualisé (assistante maternelle, nourrice, garde d'enfants à domicile…) et le tiers restant pour une garde collective (crèche, garderie, centre d'accueil…). On note que ces choix s’opèrent notamment en fonction du niveau de qualification. Ainsi, une mère cadre sur deux a recours à une assistante maternelle ou à du personnel à domicile, principalement pour bénéficier de plus de souplesse dans les horaires.
La famille avant tout
Faire garder bébé par son entourage, la plupart du temps les grands-parents, présente l’avantage sérieux d’être à la fois sécurisant, pratique et économique ! Il permet en outre d’éviter les épidémies qui se propagent en structure collective. C’est pour certains la solution idéale mais ce mode de garde n’est pas accessible à tout le monde : l’entourage doit habiter dans un rayon géographique proche, la bonne entente être de rigueur et la disponibilité aller de soi ! Familial ou pas, ce mode de garde n’en demande pas moins une réelle écoute... On peut être proche de sa mère (ou de sa belle-mère !) tout en défendant ses propres règles et principes d’éducation. Cela étant dit, opter pour un mode de garde familial fait en principe le bonheur de tous, petits et grands !
Centres d’accueil collectif : des solutions multiples
Crèche, jardin d’enfants, garderie, les solutions d’accueil collectif ont eu tendance à se multiplier ces dernières années afin de s’adapter aux besoins grandissants des familles. Il s’agit de structures publiques communales, intercommunales, départementales ou privées, sous forme associative notamment, pouvant parfois accueillir jusqu’à plus de 100 enfants. Ces centres, choisis à 20% par les couples actifs, accueillent les enfants à compter de deux mois jusqu’à trois ou six ans selon les structures. Compte tenu de la demande, toujours plus difficile à satisfaire, il convient de pré-inscrire l’enfant avant sa naissance, généralement à partir de six mois de grossesse, une requête à confirmer impérativement dès la naissance. Pour y accéder, l'enfant doit notamment être à jour des vaccinations obligatoires. Les crèches proposent une durée maximale de garde de 10 heures par jour, soit 50 heures par semaine. Côté budget, le coût de l’accueil collectif est généralement fixé en fonction des ressources de la famille et du nombre d’enfants à charge.
La crèche dite “classique” : pour la socialisation
Elle bénéficie d’un personnel qualifié : une directrice, un médecin référent, une infirmière et des auxiliaires de puériculture. Ces dernières sont en charge de 5 à 8 enfants chacune. Les enfants y sont répartis par tranches d’âges et accueillis du lundi au vendredi de 7h à 19h. Placer son enfant en crèche est positif en terme de socialisation, d’une année sur l’autre les enfants gardent leurs repères et suivent leurs petits camarades. Ils bénéficient de nombreuses activités d’éveil et sont rompus aux règles de la vie en collectivité, en cela la crèche prépare bien à la scolarisation.
Les crèches sont reconnues pour organiser de nombreuses activités participant à l’éveil et à la socialisation des tout-petits. C’est un cadre intéressant pour préparer l’enfant à sa scolarisation. Pour autant, de nombreuses nounous organisent également des activités chez elles ou en se regroupant avec d’autres professionnelles de la petite enfance. Crédit photo : fotolia©Duris guillaume
La crèche familiale : pour sa capacité limitée
Elle fédère plusieurs assistantes maternelles agréées accueillant les enfants à leur domicile. Sa singularité réside dans le fait que les enfants vont bénéficier régulièrement d’activités organisées au sein d’une structure commune à toutes les nounous. Chaque assistante maternelle gère un groupe réduit de 4 enfants maximum et est placée sous la responsabilité d’une professionnelle de la petite enfance qui procèdera à un contrôle mensuel. Les principaux points forts de l’accueil en crèche familiale résident dans la proximité entre le lieu de garde et le domicile familial, la possibilité de bénéficier d’activités en collectivité, le contrôle hiérarchique des assistantes maternelles, une plus grande souplesse dans les horaires, et une capacité d’accueil limitée.
La crèche parentale : pour les parents qui souhaitent s’impliquer
Ces structures se sont multipliées ces dernières années pour faire face à l’insuffisance de places en crèche mais pas seulement. Compte tenu de son mode de fonctionnement, très spécifique, la crèche parentale séduit les parents qui souhaitent s’investir dans le mode de garde de leurs enfants. En effet, la structure est gérée par une association de parents agréée par les services de la Protection Maternelle et Infantile (PMI). D’astreinte une demi-journée par semaine, chaque parent assure à tour de rôle la garde des enfants. La crèche parentale est bien entendue très encadrée : deux parents au minimum doivent être présents pour un maximum de 16 enfants. Ils sont accompagnés par des professionnels de la petite enfance, permanents de l’association. Ce mode de gestion privé autorise plus de souplesse dans les horaires qui sont fixés par les parents eux-mêmes. Il s’avère très convivial et enrichissant pour les parents qui choisissent de s’impliquer. En contrepartie, l’astreinte n’est pas négociable et les coûts de la structure peuvent parfois être plus élevés. Pour créer une crèche parentale, il convient de prendre contact avec le Centre PMI le plus proche et la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) du département.
La crèche d’entreprise : pour la sérénité … et les chanceux !
C’est LA solution pour éviter les courses folles afin de respecter les horaires de la crèche et du bureau, malheureusement très peu de salariés peuvent en bénéficier… Elles sont actuellement 230 répartis sur tout le territoire national, soit seulement 2% des établissements d’au moins 20 salariés (7). Pourtant ce mode garde est souvent plébiscité pour tous les avantages qu’il offre à l’employeur comme aux salariés. Ces derniers peuvent rendre visite à leur enfant lors de la pause déjeuner et n’ont plus à subir le stress des horaires, la crèche garantissant une vraie flexibilité grâce à des horaires de garde calqués sur ceux du salarié. Côté em-ployeur, c’est l’avantage d’un personnel plus serein, plus concentré sur son travail et d’un absentéisme en berne. C’est également un facteur de fidélisation indéniable et un vrai plus quant à la culture d’entreprise.
La micro-crèche : pour un accueil collectif individualisé
Comme son nom l’indique, sa particularité réside dans sa capacité d’accueil très limitée. A mi-chemin entre l’accueil collectif et l’accueil individualisé, ce type de structure compte 9 places maximum. Les enfants y sont accueillis jusqu’à 6 ans. L’intérêt est de bénéficier des avantages de la crèche en terme de socialisation dans un cadre mieux dimensionné et une relation plus personnalisée.
Halte-garderie : pour des gardes ponctuelles
Elles sont ouvertes aux enfants à compter de 18 mois jusqu’à 6 ans pour des gardes occasionnelles et sont rémunérées à l’heure. C’est un mode de garde complémentaire choisi par de nombreux parents actifs et des mères aux foyers souhaitant se dégager du temps.
Quel que soit le lieu de vie, les places en structures de garde collective demeurent limitées. Les assistantes maternelles sont quant à elle plus nombreuses. Pour réduire les déplacements, il est impératif de choisir une nounou qui réside à proximité du domicile familial ou du lieu de travail. Crédit photo : fotolia©john lee
Une nounou sinon rien
Le recours à une assistante maternelle, à son domicile ou au domicile fa-milial est sans conteste le mode de garde le plus répandu (41%). Dans ce cas, les parents emploient directement la nounou. Ce mode de garde nécessite une totale confiance à son égard et autorise en contrepartie une vraie souplesse de fonctionnement. Les besoins des parents sont plus facilement écoutés et le rythme propre
de l’enfant mieux en compte. Cette prise en charge personnalisée est souvent synonyme d’un accueil
plus familial En revanche, son coût est souvent plus élevé qu’en structure collective, mais il existe des possibilités d’aides (cf.infra). Le recours à une nounou est également envisageable selon d’autres modalités. D’abord, à travers la garde partagée avec une autre famille. Cela nécessite obligatoirement une bonne entente entre les familles, au premier chef dans le choix de l’assistante maternelle. Cette option présente l’avantage de mettre l’enfant en présence d’autres petites camarades et de réduire les coûts de garde. Ensuite, via une maison d’assistante maternelle où les assistances maternelles peuvent choisir de se réunir. L'accueil des enfants s'effectue alors au sein de ces maisons communes, et non plus à leur domicile respectif. Côté gestion, sachez qu’il est possible de déléguer à un intermédiaire la gestion administrative d’une nounou salariée (recrutement, bulletin de paye, remplacement...). Le choix de ce mode de garde implique en effet une charge supplémentaire lorsqu’elle est assurée en direct par les parents, la déléguer entraîne le paiement de frais de gestion administrative, comptable et financière.
Les financements disponibles
Quel que soit le choix de mode de garde rémunéré, son coût grève indéniablement le budget familial. Pour y faire face, les parents peuvent solliciter un certain nombre d’aides en fonction du mode de garde choisi.
Les aides de la CAF - Dans le cas où l’enfant est gardé par une assistante maternelle agréée ou une garde d’enfant à domicile, les parents doivent s’adresser à la CAF pour solliciter une Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE), incluant un complément libre choix de mode de garde. Il consiste en une prise en charge totale ou partielle par la CAF du salaire de la personne qui garde l’enfant et des charges sociales afférentes. Un simulateur en ligne sur le site dédié www.mon-enfant.fr calcule le montant théorique accessible au regard de la composition de la famille, de la dernière déclaration de revenus et de la situation professionnelle des parents. Au minimum 15 % du salaire de la personne employée resteront à la charge des parents. Dans le cadre d’un accueil en crèche, il n’existe pas, sauf pour certaines micro-crèches, d’aide spécifique de la CAF. La structure étant déjà aidée, le coût de la prise en charge de l’enfant est déterminé en fonction des ressources des parents et du nombre d’enfants à charge.
Le crédit d’impôt - Les parents peuvent solliciter un crédit d’impôt de 50 % dans la limite de 2 300 € par enfant déduction faite de l’aide de la CAF, quel que soit le mode de garde choisi (individuel ou collectif) à condition qu’il soit à l’extérieur du domicile familial et que l’enfant ait moins de 6 ans. Attention ! Le plafond est divisé par deux en cas de garde alternée.
La réduction d’impôt (8) – Elle ne concerne que l’emploi d’une nounou salariée à domicile. Les parents ont alors accès à une réduction d’impôts de 50 % dans la limite de 12 000 € majorés de 1 500 € par enfant à charge et plafonnés à 15 000 € au total. Bon à savoir ! Cette réduction d’impôts se transforme en crédit d’impôts dès lors que les parents sont en activité professionnelle ou demandeurs d’emploi.
Pour la moitié des françaises, il est impératif de concilier l’arrivée d’un enfant et sa vie professionnelle. 4/5ième, temps partiel, congé parental, les solutions existent mais impliquent certaines répercussions financières. Entre organisation de sa vie professionnelle, bien-être de l’enfant et choix du mode de garde, tout est une question d’équilibre. Crédit photo : fotolia©jerome berquez
« Nounou : un métier passion avant tout !»
Entretien avec Mme Raynaud, assistante maternelle depuis 1991
C’est quoi une bonne nounou ? Quels sont les aspects les plus positifs de ce mode de garde ?
Mme Raynaud : “Une bonne nounou, c’est avant tout une personne qui aime les enfants, les écouter, jouer avec eux, c’est une grande responsabilité, il faut également aimer travailler chez soi. Ce mode de garde présente, pour les enfants, l’avantage d’être dans une petite structure de 3 à 4 enfants maximum. C’est un changement moindre par rapport à la maison, l’enfant reste dans un cocon. Pour les parents, cela induit plus de souplesse, de disponibilité et d’intimité. En, général, lorsque cela fonctionne avec le premier enfant, les parents nous confient par la suite le reste de la fratrie. Cela crée souvent des liens durables, je continue d’avoir des contacts avec la majorité, les plus âgés auront 20 ans cette année !”
Comment vous y prenez-vous pour rassurer les parents ?
Mme Raynaud : “D’abord, il y a un premier entretien pendant lequel on fait connaissance, il faut laisser la place au feeling : soit on se plaît soit on ne se plaît pas ! Les premiers jours de garde, les mamans peuvent m’appeler en cas d’inquiétude, et le soir, je leur fais un compte-rendu complet de la journée. Le besoin d’être rassuré est logiquement plus fort chez les parents de nourrisson. Une fois que la confiance est établie, on ne fait plus que signaler si nécessaire ce qui a besoin de l’être.”
Quels conseils donneriez-vous aux parents dans la recherche d’une assistante maternelle ?
Mme Raynaud : “Il faut d’abord en rencontrer plusieurs : trois, cela me semble raisonnable et prendre le temps de se connaître. En cas de doute, il vaut mieux poursuivre sa recherche, les rapports entre la nounou et les parents doivent être sereins pour le bien-être de tous, au premier chef celui de l’enfant.”
“La crèche : un cadre très adapté”
Témoignage de Marie F., mère de deux enfants de 3 ans et 1 an
“Au départ, nous nous étions inscrits en crèche par "principe", sans avoir vraiment eu de réflexion sur le mode de garde (l'inscription devait se faire au 6ème mois de grossesse). Nous n'avons pas eu de place au moment de ma reprise de travail, en mai, et avons donc opté pour une garde partagée. Quelques semaines plus tard, nous recevions une lettre nous informant que nous avions une place pour la rentrée de septembre que nous avons prise sans hésiter ! La crèche a l’avantage d’offrir un cadre très adapté, l’enfant est entouré de professionnels, tout y est fait pour sa socialisation et son éveil. En revanche, les horaires sont très stricts, il n’y a pas de garde d'enfant malade, et justement, les enfants placés en crèche sont plus souvent malades… Au moment du placement, nous avons suivi un programme d'adaptation qui s’est déroulé sur une quinzaine de jours, très progressivement. Les premiers jours, je restais à la crèche avec mon enfant d'abord un quart d'heure, puis une heure, puis le temps d'un repas. Ensuite, je l’y laissais pour les mêmes durées jusqu'à une première session avec sieste, puis une mini-journée, de 11h à 16h, jusqu'à une journée complète. J’ai eu l'occasion de tester d'autres modes de garde : la garde partagée que j’ai vraiment appréciée pendant les premiers mois, j’estime cependant que la crèche est très bien adaptée pour des enfants un peu plus grands, à partir de 6/8 mois.”
“Les grands-parents : à condition qu’ils restent avant tout des grands-parents”
Pascale M., deux enfants de 5 ans et 2 ans
Votre maman garde votre second petit garçon à mi-temps, qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Pascale M. : “En réalité, j’ai repris à 80% et je le garde donc un jour par semaine, une nounou deux jours et ma mère le reste du temps. C’est principalement un choix budgétaire mais pas seulement, c’est plus facile de confier son enfant à un membre de sa famille, qui plus est sa maman. Ils profitent l’un de l’autre et je sais que ma mère lui consacre tout son temps : elle soigne ses repas, s’assure qu’il fait bien la sieste. .. Chez la nounou, il y a d’autres enfants, même si l’attention est grande elle ne peut pas être celle qu’une grand-mère apporte à son petit-fils ou sa petite-fille. De plus, elle ne va pas hésiter à aller se promener et prendre la voiture, et je suis sans conteste plus libre en terme d’horaires.”
Pour autant on ne partage pas toujours les mêmes principes d’éducation que ses parents, est-ce que cela ne soulève pas certaines discussions ?
Pascale M. : “Bien sûr ! Alors que la nounou se contente d’un compte-rendu de la journée, la grand-mère va parfois les assortir de quelques conseils s’il est malade par exemple… Il faut pouvoir faire entendre que l’on n’est pas toujours d’accord et qu’on peut avoir un avis totalement différent sur la question. Par conséquent, lorsqu’on prend cette option de garde, il me semble indispensable d’avoir de très bonnes relations avec sa mère.”
Quels conseils donneriez-vous aux parents qui souhaitent privilégier ce mode de garde ?
Pascale M. : “Le plus important est que cela reste un plaisir pour ma maman, ce n’est pas une nounou. Je tenais à ce qu’elle poursuive ses activités et qu’elle reste avant tout une mamie pour mon fils. Pour ceux qui le peuvent, il me semble donc préférable d’opter pour une garde partielle en ayant recours par ailleurs à une assistante maternelle ou la halte-garderie.”
Pour des raisons budgétaires et affectives, les grands-parents sont souvent appelés en renfort pour garder leurs petits-enfants. Qu’il s’agisse de ses parents ou de ses beaux-parents, il est impératif d’avoir de très bons rapports ; d’une génération à l’autre, il arrive que les points de vue divergent. Primauté de l’opinion parentale oblige, les grands-parents devront parfois faire un effort pour mettre leur langue dans la poche. Crédit photo : fotolia©Monkey business
Isabelle Barèges
1 - Etude INSEE avril 2007, Division Emploi,
2 - Insee, enquêtes Emploi du 1er trimestre au 4ème trimestre 2008
3 - Chiffre exprimé sur les 2,1 millions de mères d’enfants de moins de trois ans - Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques
4 - “Le père en congé parental, un oiseau rare”, Xavier Molénat
5 - Rapport final du projet “Prenons le temps d’être père”
6 - Courrier Cadres, mars 2009
7 - Ministère du Travail, Service des droits des femmes et de l’égalité, chiffres-clés 2007
8 - Pour rappel, la réduction d'impôt est retranchée au montant de l'impôt dû alors que le crédit d'impôt peut être restitué (cas des contribuables faiblement imposables ou non imposables).
|